Longue presentation (j'ai eu du mal a faire plus cour dsl)

Jusqu'à mes quatorze ans, je n’ai jamais prêté attention au regard des autres. Quand j’étais petite j’ai quitté ma ville pour m’installer pas si loin dans une grande maison mais dans un coin plutôt paumé. J’y ai vécu sept ans, pendant longtemps j’ai cru que ce serait les pires années de ma vie, et je sais désormais que je me trompais mais chaque chose en son temps.
Pour la plupart, les enfants était là-bas bien plus intolérant (sachez que je suis métisse et que là-bas, eux était plutôt raciste). J’ai appris à parler franchement, et pourtant à tout garder pour moi, j’avais à cette époque une qualité ou un défaut que je regrette d’avoir perdu, celui de faire semblant de ne rien ressentir quelque soit la situation. Tout ce qu’ils me disaient, tout ce qu’ils faisaient me blessais mais je m’interdisais de pleurer et de montrer mes sentiments, je pensais que ça serait un signe de faiblesse. Et j’ai appris à me battre (sachant qu’à l’époque je faisait aussi du judo) et eux aussi on très vite compris qu’ils pouvaient frapper. Ce qui a fait qu’en fait je vivais dans un tel isolement social. Mais heureusement, il y avait là-bas quelques personnes (dont une que je remercierais toujours) qui étaient différentes. A mes quatorze ans je suis partie et là, quelque part l’enfer à commencer.
Je ne saurais expliquer pourquoi un gouffre c’est ouvert dans mon être, je croyais être heureuse de retourner dans ma ville et de quitter ce collège… Cet été là, l’anorexie à commencer.
J’étais au Maroc, dans la maison de mon grand père et je pouvais faire ce qu’il m’importait. Mes parents étant divorcés, ma mère et ses sermons étaient loin et mon père aussi coureur est-il, passait sa journée entre les cabaret, bars (et ce qu’il n’avouera jamais : les prostitués) et, entre, ses frères pour des querelles d’héritage. Pendant un mois, j’ai dormi une nuit sur quatre ou cinq et je ne mangeais rien ou presque. Je buvais juste de l’eau et des tonnes de café et de coca quand il y en avait. Au début, je sortais un peu avec mes deux cousins, surtout en boite (sachant qu’au Maroc la législation concernant les boite de nuit n’est pas très clair et qu’ayant toujours fait plus que mon age et uniquement la nationalité française je n’ai jamais eu de problème) puis au bout de une semaine peut être deux, je restait une bonne partie de mes journée dans ma chambre entre livre, ordi et pompes.
Et puis, je suis rentré… Ma mère à eu peur quand elle m’a vue : pâle et ayant perdu environ dix kilo (je n’avais pas de balance au Maroc et je ne me préoccupait pas trop de mon poids).
Elle m’a forcé à manger, je me suis qu’il fallait bien que le « jeûne » cesse un jour mais envoyant la nourriture devant moi j’ai été dégoûté et voilà d’où est née l’obsession pour mon poids, le matin je ne mangeais pas quand j’avais cours et le midi je faisait semblant quand au soir, forcé par ma mère je me faisait vomir.
Ça à durer un certain temps, revenue dans la ville de mes sept premier année j’ai retrouvé mon meilleur ami L. et ma pire ou meilleure amie selon les situations : Agathe…
Agathe et moi on se bataillait pour des raisons stupide tout était très malsain... Mais ça n’a duré qu’un an grâce à L. après on était redevenue les deux meilleures amies du monde qui faisait toute les conneries ensemble. Mais entre temps il y a deux évènement important dans l’année de mes quatorze ans, en Novembre je pers ma virginité par conneries avec un homme que, par peur et par envie du risque, j’ai continué à voir quelque temps, il avait 25 ans. Et on ne se voyait que pour coucher ensemble, il était brutal. Je n’étais pas vraiment consentante mais je savais ce que je faisais. J’étais défoncé et c’était l’essentiel, on se voyait une fois par semaine. Comprenez ou pas la seule chose que je voulais c’était la défonce, ecstasy ou shit peu importait dans que ça faisait effet, ça à durer trois mois pour une heure de douleur et de honte j’avais une demie journée de défonce. Je ne sais pas si sa en valait la peine. Et puis ça c’est arrêté grâce à Agathe même si j’ai failli retourner vers lui
Ma mère n’a jamais su ça et j’espère qu’elle ne le saura jamais, en tout cas, elle m’envoya voir un psy qui dès la premier séance me déplut, quand je lui parlais elle me regardait avec un regard si… hautain. Je n’ai honoré que les deux premier rendez-vous.
J’aillais néanmoins un peu mieux, je me sentais mieux et je ne m’automutilais plus. J’ai repris un peu de poids, au final j’étais toujours anorexique mais j’allais mieux. L’année passait. J’allais vraiment de mieux en mieux, et j’ai commencer à pouvoir me dire que sortir avec un homme et y éprouver du plaisir pouvais exister mais je savais que les hommes ne veulent pas de fille squelettique peut être est-ce qui m’a motivé. J’ai beaucoup hésité et puis je suis sortie avec mon premier vrai copain, on parlait… Il n’y avait pas de sexe et ça me convenait mais on ne resta pas longtemps ensemble (deux mois) et puis il y eu L., mon meilleur ami, et c’est la raison pour laquelle je l’ai perdu. Il se trouva qu’Agathe était bisexuelle et que lui développa une grande homophobie. Et moi, je la comprenais, j’étais attiré par les femmes et par elle aussi. D’ailleurs ce qui mit fin à ma relation avec mon petit copain et meilleur ami, est que embrassa Agathe devant lui, aucunement par désir. Je l’ai fait pour lui prouver qu’avec toutes ses insultes à son égard il m’avait perdu. Aujourd’hui encore étant dans le même lycée on se voit et je crois qu’il me hait quoique la haine est un sentiment assez fort…
Et donc, Agathe et moi, on commença par sortir ensemble. Mais elle et moi, on adopta une relation malsaine et avec les vacance il y eu beaucoup d’excès en soirée et ça ne marcha pas… je ne raconterais pas la suite, aujourd’hui je ne le peux pas par ce qu’il se passa ensuite je me le reproche encore énormément. Ce que je peux dire c’est que du fait de certain événement mon anorexie (et l’automutilation) sont revenue et que j’ai été à l’hôpital pendant un mois et demi (janvier février) Et bien que je sois sortie ça continue de plus belle